Fermé depuis une vingtaine d’années, le vieux magasin général n’a pas la mine d’un bâtiment à la dérive, prêt à s’écrouler sous le poids des années. Bien que sa charpente et ses fondations témoignent d’un essoufflement marqué, sa structure est,...
L’endroit a de quoi surprendre. Plus de 2 000 véhicules datant d’avant 1975 éparpillés dans un vaste boisé. Boisé qui s’est d’ailleurs fait un chemin à travers les carcasses rouillées qui sont lentement recouvertes d’une végétation qui reprend ses droits au fil des saisons.
Le propriétaire, Jean-Paul Colmor, est fort sympathique, bien que très bavard. C’est lui qui nous racontera qu’à cause de l’Expo 67, la ville de Montréal avait envoyé chez lui tous les véhicules abandonnés ou non plaqués qui se trouvait dans un rayon de plusieurs kilomètres autour des différentes attractions.
Ce qu’il en reste aujourd’hui, c’est des rangées et des rangées de voitures, parfois stationnées, parfois empilées les unes sur les autres. Les parebrises sont fracassés et des herbes poussent sur les bancs et dans les coffres arrière. Certaines sont enfoncées à ce point dans la terre qu’on ne distingue plus les pneus.
Par moment, on a l’impression d’être dans un décor post-apocalyptique à la Walking Dead. Un zombie s’y sentirait comme à la maison.
Pour le reste, le sentiment d’avoir à faire à un ramasseur compulsif prend de l’ampleur lorsqu’on regarde tous les déchets qui s’accumulent ici et là. Par moment, le site a des airs de dépotoir à ciel ouvert, bien que le tout soit relativement bien classé malgré tout…
Fermé depuis une vingtaine d’années, le vieux magasin général n’a pas la mine d’un bâtiment à la dérive, prêt à s’écrouler sous le poids des années. Bien que sa charpente et ses fondations témoignent d’un essoufflement marqué, sa structure est,...
À en juger par le prix affiché sur ces vieilles pompes à essence, il n'y pas de doute qu'il y a longtemps qu'elles sont abandonnées. Alors que celle de gauche affiche 68.4¢ le galon (soit environ 18¢ le litre), celui de droite (probablement le...
Drôle de bonhomme que ce monsieur Sweetman. Très sympathique face à l’idée de me faire visiter son ancien magasin général aujourd’hui fermé, mais il bascule du français vers l’anglais sans arrêt dans ses conversations. « Look at here, this is the...
En 1937, nous sommes en plein âge d’or du cinéma et en ces terres gaspésiennes, le curé de ce petit village côtier rêve à un moyen de financer l’église moderne à laquelle il rêve. Convainquant les paroissiens de fournir le bois et le temps pour...