Fermée en 2013, cette église située en bordure d’autoroute fait, aujourd’hui, bien triste mine. De l’extérieur, un pan de son mur en pierre présente des risques d’effondrement et à l’intérieur, le passage de nombreux vandales ne fait aucun doute...
La réalité des diverses communautés religieuses au Québec est sensiblement la même : les coffres sont vides, la relève est pratiquement inexistante, l’âge moyen des membres frôle le siècle et l’entretien et l’occupation des bâtiments sont d’énormes boulets toujours de plus en plus lourds à porter.
Ce pavillon ne fait pas exception. Autrefois dispersée dans divers complexes à travers la province, cette communauté religieuse a tranquillement rapatrié ses membres sous un même toit. Il faut dire que le secteur était autrefois fort bien représenté par diverses communautés religieuses vouées à l’enseignement. Mais voilà qu’avec les réformes scolaires entamées avec la création des cégeps à la fin des années 1960, la désertion des religieux s’est étirée sur plusieurs décennies. Le dernier chapitre de ce pavillon s’est d’ailleurs écrit en octobre 2015 alors que fut célébrée une ultime cérémonie religieuse devant quelque 25 fidèles dans cette chapelle pouvant accueillir environ 150 personnes en temps normal.
Si la porte s’est refermée ici, il faut dire qu’autour, le secteur fut largement envahi par les grues qui saupoudraient des condos ici et là. Le secteur est avantageusement situé. Situé à un jet de pierre de la ville, on y retrouve une impression de calme dans ce secteur boisé et très tranquille.
En attendant les pics des démolisseurs qui auront la peau de ce bâtiment de six étages, l’ancien pavillon est devenu un terrain de jeu pour les jeunes vandales du secteur. Tapissant les murs d’attributs masculins aux invitations crues de fellation, on voit bien que l’âge mental de ces intrus n’est pas des plus élevées. De plus, entre les feux de matelas dans la chapelle et le saccage des chambres, le vol de cuivre et autres matériaux de valeur ont commencé aux étages supérieurs. Le gymnase a des allures de vallons avec son plancher gonflé, témoin d’infiltrations d’eau qui n’ont pas été colmatées. De son côté, la cour intérieure est jonchée de vitre provenant des fenêtres du deuxième et troisième étage que les vandales ont fait voler en éclat.
Bref, il y a fort à parier que ce bâtiment sera bientôt remplacé par une nouvelle tour à condos qui foisonne déjà dans le secteur.
Fermée en 2013, cette église située en bordure d’autoroute fait, aujourd’hui, bien triste mine. De l’extérieur, un pan de son mur en pierre présente des risques d’effondrement et à l’intérieur, le passage de nombreux vandales ne fait aucun doute...
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