Cachées sous une forêt qui a repris ses droits sur ce vaste terrain, plusieurs centaines de voitures s’enfoncent autant dans l’oubli que dans la terre. La rouille y règne en reine (à répéter à voix haute avec des biscuits soda dans la bouche)....
L’origine de cette construction a de quoi surprendre. Il faut d’abord savoir qu’elle est située au sommet d’une montagne artificielle constituée de gravats et autres résidus issus des bâtiments détruits lors de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, cette montagne est elle-même située sur une ancienne université militaire et technique nazie construite en béton armé que les Alliés ont été incapables de dynamiter. Son nom « Teufelsberg » signifie Montagne du diable et tire ses origines d’un étang du même nom situé à proximité.
Exploité à partir de 1961, la station de Teufelsberg était chargée de l’écoute des signaux hertziens en provenance principalement de la RDA et de l’URSS. On raconte que toutes les gammes de fréquences étaient écoutées au point de générer une quantité phénoménale de papier qui servait à chauffer une partie complète du complexe lorsqu’on jugeait son contenu inutile.
Après la chute du mur de Berlin en 1989, les installations furent progressivement abandonnées. Depuis sa fermeture, plusieurs projets ont été présentés afin de remettre le site en valeur : des hôtels, des immeubles, un musée sur l’espionnage, une université, etc. Les années ont passés et durant une grande période, les seuls visiteurs étaient des tagueurs venus y peindre leur art et autres marginaux profitant de la tranquillité des lieux.
Aujourd’hui, le site est un musée que l’on peut visiter pour 8 euros, à moins que vous préfériez y entrer à la bonne vieille façon…
Cachées sous une forêt qui a repris ses droits sur ce vaste terrain, plusieurs centaines de voitures s’enfoncent autant dans l’oubli que dans la terre. La rouille y règne en reine (à répéter à voix haute avec des biscuits soda dans la bouche)....
Aujourd’hui livrée à elle-même, la caserne Busserade se trouve au sein d’une entité de quatre casernes : Le Muy, Bugeaud, Busserade et la Manutention Militaire. La caserne du Muy, dénommée Saint-Charles à l'origine, a été longtemps considérée...
C’est au début du XXe siècle qu’est construit le monastère. Situé à flanc de montagne pour ainsi offrir à ces occupants une vue imprenable sur la région qui s’étend à leurs pieds, le site est encore, 100 ans plus tard, d’une très grande beauté....
Fermée en 1987, l'ancienne base militaire canadienne du Lac-St-Denis à Saint-Adolphe-d'Howard débuta ses opérations au cours des années 1950. Sa mission: surveiller l'espace aérien du sud-ouest du Québec et du Nord-Est de l'Ontario. Véritable...