En 1900, la Belgique est le quatrième producteur de charbon au monde.
De nombreux travailleurs étrangers s'expatrient dans les différentes mines belges : turcs, portugais, polonais, grecs, maghrébins, etc....
Quand j’étais un enfant, je voyageais souvent avec mes parents et mes frères à Los Santos, le village où je suis né. Au fur et à mesure que nous nous approchions, mon père avait l’habitude de dire: “Attention, je donnerai une pièce de monnaie au premier qui verra la fumée de la cimenterie.” Cela s’est passé jusqu’en 1973, date de la fermeture de la fabrique, c’est à dire, dix-sept ans après son inauguration.
Le seul objectif de sa création en 1956 fût de fournir du ciment à tous les travaux d’amélioration des infrastructures de la région : barrages, routes, construction de dizaines de nouveaux villages… ce projet s’appelait Plan Badajoz.
Cette usine a employé plus de quatre cents ouvriers et a produit quelque deux cent mille tonnes de ciment par an. Malgré tout et comme prévue, la fabrique a fermé ses portes en 1973, depuis lors elle est à l’abandon.
En 1900, la Belgique est le quatrième producteur de charbon au monde.
De nombreux travailleurs étrangers s'expatrient dans les différentes mines belges : turcs, portugais, polonais, grecs, maghrébins, etc....
C’est l’histoire classique d’une usine où son propriétaire a délocalisé sa production vers de lointaines contrées. Une longue histoire liée à une ville qui a grandi autour des centaines d’emplois que cet employeur procurait à ses citoyens. Et ce...
Au Pays Basque, ils sont plusieurs générations à avoir grandi en buvant du lait Beyena, une source de fierté régionale, bien au-delà de ses valeurs nutritives. Tous les jours, des centaines de camions partaient de l'usine de Bilbao avec leur...
De façon cynique, on pourrait presque dire que l’usine est aussi grande que le village dans lequel elle se trouve. Il faut savoir que nous sommes en pleine campagne, là où les villageois se connaissent tous par leur prénom. À vue de nez, ils ne...