Plusieurs mystères entourent cette vieille prison abandonnée dont les traces carcérales sont pratiquement inexistantes aujourd’hui. Située dans une ville où les citoyens s’intéressent davantage aux bâtiments historiques qu’aux horribles...
Située géographiquement à mi-chemin entre les deux plus grandes villes du pays, cette prison pour femme a été construite au début des années 1930. De style néoclassique, l’établissement carcéral comptait trois étages et permettait de loger les femmes criminelles qui habitaient autrefois une aile du pénitencier pour hommes situé de l’autre côté de la rue.
La prison, c'est de la frustration et de la colère si intenses que de m'entailler les artères du bras ne fait que soulager un peu de cette souffrance.
La vie des prisonnières est difficile. Parce qu’elles sont moins nombreuses, elles sont souvent contraintes de purger leur peine très loin de chez elles. Il faut dire qu’entre 1934 et 2000, il n’y a qu’un seul établissement à sécurité maximale dans tout le pays qui leur est destiné.
La condamnation devient alors double. Car en plus de payer pour son crime, la détenue réalise qu’appeler ses proches (à frais virés) devient problématique sachant la pauvreté du milieu d’où elle est originaire. Les visites sont rares et l’espoir d’une libération devient un rêve inatteignable lorsqu’il y a plusieurs milliers de kilomètres qui nous séparent de sa famille.
Les conditions de vie dans un pénitencier fédéral sont rudes. Cela explique en partie pourquoi l’établissement connait sa plus violente émeute en 1994 alors que des détenues mettent le feu dans leurs cellules et prennent en otage un gardien à l’aide d’une seringue.
Pour mater la révolte, les gardiens du pénitencier pour homme seront envoyés pour reprendre le contrôle des lieux. Il en résultera des gestes disgracieux, inhumains et l’utilisation d’une force excessive qui seront dénoncées par les détenues.
Une commission sera mise en place et conclura à des traitements cruels, inhumains et dégradants. Il faut dire que déjà en 1981, l'administration du pénitencier avait défrayée les manchettes au sujet de l'administration de LSD aux prisonnières dans le cadre de tests médicaux.
Bref, ce pénitencier sera fermé à l’été 2000 et aura vu passer sous ses murs des milliers de femmes criminelles. La plus connue d’entre elles est Karla Homolka , une tueuse en série qui avait, au début des années 1990, participé avec Paul Bernardo au viol et au meurtre de trois adolescentes, dont sa propre sœur.
Aujourd’hui, le site est à vendre par l’université qui l’avait acquise en 2008 et qui avait espoir d’y créer des appartements pour ses étudiants. Après avoir détruit les remparts de sécurité en 2008, le projet est tombé à l’eau et le site est inactif depuis ce jour.
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