C’est à Uyuni, une petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants et qui est située à plus de 3 670 mètres d’altitude que se trouve l’un des cimetières de trains les plus connus. Bon, il faut dire qu’on y trouve également le plus grand désert...
Alors que les catholiques ont généralement l'habitude de placer leurs cimetières derrière les églises, cette règle n'est pas souvent respectée chez les anglicans chez qui nous retrouvons les cimetières au détour d'un rang ou en plein milieu d'un pâturage.
Plusieurs de ces cimetières sont familiaux, une vieille tradition présente en France à la fin du XVIIe siècle alors que sont interdites les sépultures protestantes dans les cimetières catholiques. Je ne saurais dire si cette tradition au Canada des siècles derniers a pris racine en Angleterre pour les mêmes motifs, mais les traditions anglaises diffèrent énormément de celles de leurs concitoyens canadiens-français. Néanmoins, pour les familles, il est plus rassurant d'avoir à proximité les êtres chers que de les porter en terre dans les villes des morts que sont les cimetières.
Dans plusieurs régions du Québec, autrefois peuplées par les loyalistes et autres sujets britanniques, on retrouve de ces cimetières anglicans qui sont aujourd'hui pauvrement entretenus, faute de moyens. La plupart du temps, ce sont une poignée de citoyens qui, gratuitement, entretiennent les lieux en coupant la pelouse et en réparant les pierres tombales brisées. Attachés à leurs cimetières où reposent leurs ancêtres, ils n'ont, hélas, que bien peu d'aide de leurs congrégations qui s'appauvrissent de plus en plus face à leurs églises qui se vident et aux rénovations que leurs lieux de culte requirent.
C’est à Uyuni, une petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants et qui est située à plus de 3 670 mètres d’altitude que se trouve l’un des cimetières de trains les plus connus. Bon, il faut dire qu’on y trouve également le plus grand désert...
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