C’est à Uyuni, une petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants et qui est située à plus de 3 670 mètres d’altitude que se trouve l’un des cimetières de trains les plus connus. Bon, il faut dire qu’on y trouve également le plus grand désert...
Non, ce n’est pas de l’urbex, c’est un musée à 10€ la visite. Mais ça reste tout de même l’un des endroits les plus inusités qui puisse être visité à Paris. La visite débute sur la place Denfert-Rochereau, dans le 14e arrondissement. En fait, avec une file d’attente de plus de deux heures, elle commence plutôt de l’autre côté de la place et se fraie un interminable chemin jusqu’à l’entrée. D’ailleurs, le bâtiment par où on accède aux Catacombes est grand comme ma main et a des allures de tabagie.
Bien que l’endroit soit officiellement ouvert aux visiteurs (sous la gestion d’un musée) que depuis 2002, les Catacombes sont un lieu insolite visité dès sa création au XVIIIe siècle. En 1787, le premier visiteur n’est nul autre que le comte d’Artois, le futur roi de France Charles X. Au fil des années, l’endroit reçu également la visite de François 1er, empereur d’Autriche, Napoléon III et bien d’autres. En 1897, on organisa même un concert clandestin où des artistes de l’Opéra de Paris interprétèrent plusieurs morceaux de circonstance tel que la Marche funèbre de Chopin et la Danse Macabre de Saint-Saëns.
Malgré un parcours d’un peu moins de deux kilomètres, la partie ouverte au public ne représente qu’une infime partie du réseau que forment les carrières souterraines de Paris. Que 0.05% pour être plus précis. Ces carrières, dont l’exploitation du calcaire remonte à l’Antiquité, permettent d’extirper du sous-sol de Paris la pierre utilisée dans la construction d’une majorité des bâtiments de la ville.
Entre 1774 et 1776, la population commence à s’inquiéter de plusieurs affaissements causés par les carrières. Louis XVI n’a pas le choix et exige une inspection générale des Carrières. La tâche est colossale car on ne connait même pas l’ampleur du réseau souterrain et bon nombre d’entre-elles sont dans un état lamentable.
De l’autre côté, les cimetières de Paris commencent à causer problème. Le cimetière des Saints-Innocents, fondé au Ve siècle, est devenu au fil des siècles le plus grand cimetière de Paris. Les morts s’entassent et, faute d’espaces, leur décomposition devient de plus en plus difficile. Les fosses communes atteignent plus de dix mètres de profondeur et laissent planer sur le quartier une odeur de putréfaction. Dans ces fosses, c’est plus de 1 500 cadavres qu’on ajoute toutes les années. Alors que les maladies se propagent et que les puits sont contaminés par des matières putrides, le 9 novembre 1785, un arrêt du Conseil d’État annonce la suppression du cimetière des Innocents et le déplacement des ossements vers les Catacombes. Il faudra plus de deux ans pour le déplacement des deux millions de Parisiens inhumés au cimetière des Innocents.
D’autres cimetières connaîtront le même sort et on estime aujourd’hui à six millions de Parisiens qui ont été déplacés dans les Catacombes.
C’est à Uyuni, une petite ville d’un peu plus de 10 000 habitants et qui est située à plus de 3 670 mètres d’altitude que se trouve l’un des cimetières de trains les plus connus. Bon, il faut dire qu’on y trouve également le plus grand désert...
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