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Construite en 1921 sur la rive gauche de la Deûle à Marquette-Lez-Lille, la majestueuse minoterie des Grands Moulins de Paris est aujourd'hui une immense structure à la dérive qui vit de l'espoir d'une renaissance qui se fait attendre.
L'histoire de cette usine de transformation de grains de blé en farine débute donc au tournant du XXe siècle. C'est en 1920 que se regroupent plusieurs meuniers afin de faire construire cet imposant bâtiment de plus de 25 000m². De style néo-flamand, on le décrit comme une réussite moderne à la fine pointe de la technologie d'alors. Son cachet est assez particulier et son architecture se voulait le reflet de la région Nord.
Dès sa mise en activité, il pouvait moudre 600 tonnes par jour, contre 1 000 tonnes aux Grands Moulins de Paris, un concurrent qui le rachètera en 1928. À cette époque, c'est environ 200 travailleurs qui s'affairent au déchargement des bateaux et qui travaillent entre ses quatre murs.
L'effondrement du marché au début des années 1980 avec la nouvelle politique tarifaire des États-Unis aura de lourdes conséquences pour la minoterie marquettoise. Les années qui suivront feront chuter les profits de l'entreprise au point d'annoncer en 1989 la fermeture définitive de l'usine et la mise à pied des 57 derniers salariés.
Racheté en 1995 par la SCI Diane de la Provenchère, son actuel propriétaire, Jean-Pierre Maurice chercherait, selon certains, à vendre au-delà de la valeur réelle du bâtiment. Alors que les uns évaluent le tout à 1,8 million d'euros, ce dernier chercherait plutôt à s'en départir pour 10 millions d'euros. Cela explique donc, en partie du moins, pourquoi la saga des Grands Moulins de Paris s'éternise.
À cela, ajoutons un incendie qui a ravagé le bâtiment central en 2001 et un sol lourdement contaminé et nous obtenons des délais additionnels qui n'aide en rien à la recherche d'une nouvelle vocation aux lieux.
Et pourtant...
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