C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Au Pays Basque, ils sont plusieurs générations à avoir grandi en buvant du lait Beyena, une source de fierté régionale, bien au-delà de ses valeurs nutritives. Tous les jours, des centaines de camions partaient de l'usine de Bilbao avec leur précieux chargement d'une grande variété de produits laitiers afin de desservir la région.
On disait l'entreprise solide et éternelle. Pourtant, le nouveau millénaire aura eu raison de Beyena. En mai 2000, après une décennie de tourmente, les derniers travailleurs sont remerciés et l'usine est abandonnée.
Laissée à son sort depuis lors, elle sera squattée et la proie des pillards. Dépouillée de sa ferraille, taguée et vandalisée par des jeunes en manque de passe-temps, l'usine a piètre allure aujourd'hui. On raconte que les pillards, parfois jusqu'à 30 en même temps, ont démantelé les installations à la vue de tous. Tuyaux, fils de cuivre, coffres de fer, cadres de fenêtres et même des toits en tôle sont emportés tels des trésors par ces explorateurs indésirables. Malgré les rondes policières, rien ne semble décourager ces voleurs d'agir en toute impunité. Ils sont même venus démolir une partie du bâtiment pour enlever le coffrage de béton de métal. Exaspérés, les propriétaires décide de construire un mur autour du bâtiment. Hélas, c'était trop peu trop tard.
Malgré toutes ces années, les blessures infligées à l'usine et à la peinture écaillée , le logo de Beyena est encore visible sur les murs. Comme si l'usine de Bayena refusait de mourir...
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