C’est l’une des plus vieilles usines de pâtes et papier du Québec. Fondée en 1851 par un riche homme d’affaire état-unien, son entreprise est composée d’une demi-douzaine de bâtiments répartis sur un site d’une quinzaine d’hectares. Dire que le...
Présente dans le paysage depuis plus d’une centaine d’années, on pourrait facilement se méprendre sur cet immense complexe. De l’extérieur, de nombreux graffitis et fenêtres brisées donnent l’impression que le gigantesque complexe de brique est abandonné depuis un bon moment déjà.
Or, ce n’est pas tout à fait exact. Si les étages supérieurs sont vides et abandonnés, il n’en est rien pour le rez-de-chaussée. Les anciens bureaux administratifs sont aujourd’hui occupés par plusieurs petites entreprises et, alors que toute la vieille machinerie a été retirée, des voitures sont aujourd’hui entreposées pour l’hiver dans chaque recoin. En fait, seule une partie à l’arrière abrite encore l’entreprise qui est à l’origine de la construction de l’immense complexe industriel qui employait jadis une centaine d’employées. Aujourd’hui, ils ne sont plus que cinq.
D’ailleurs, il n’y a pas si longtemps, le bâtiment attirait des meutes de jeunes voyous qui s’introduisaient dans l’immeuble pour y vandaliser les équipements et y faire des graffitis sur les murs. Armés de machettes, ces derniers causèrent pour plusieurs milliers de dollars de dommage sur une courte période. En fait, en l’espace de deux ans, les propriétaires ont rapporté plus d’une centaine d’effractions qui ont découlé en une quarantaine de plaintes aux autorités.
En une seule nuit, la pire de tous, le propriétaire a rapporté que les vandales, en plus d’avoir défoncé une porte de garage pour entrer, s’étaient adonnés à une véritable session de saccage de pure folie. En plus de briser des dizaines de vitres, ils ont déduit le parc informatique de l’entreprise causant ainsi plus de 20 000$ en dommage et ce, en l’espace de quelques heures seulement.
Exaspéré et au bord de la faillite, le propriétaire a vu son usine saisie et vendue pour taxes par la ville. S’il a pu poursuivre ses opérations en devenant locataire d’une portion de l’immeuble, le nouveau propriétaire a néanmoins pu mettre fin à la grande majorité des entrées par effraction en installant un puissant système d’alarme qui opère dorénavant dans toutes les portions de l’usine.
Les traces de vandalismes demeurent néanmoins bien présentes.
À ce qui a trait à l’avenir de l’usine, il semble qu’il soit plutôt incertain. Le principal locateur doit déménager éventuellement, ce qui pourrait signifier une reconversion du site. De par sa situation géographique plus qu’avantageuse, on présume que des condos sont envisageables dans un avenir plus ou moins rapproché…
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