Véritable vestige d'une époque révolue, les écoles de rang du Québec rural étaient plus de 4 000 il y a à peine 70 ans. De 1829, avec l'adoption de l'Acte pour l'encouragement de l'éducation populaire, jusqu'en 1960 alors que la réforme du...
Achevé en 1883 et financé par un industriel de la région, cet orphelinat pour garçon se voulait une béquille à une époque marquée par la pauvreté et un bon nombre d'enfants abandonnés et laissés à eux-mêmes. Lancé en 1875, le projet se voulait être un don à la ville par ce mécène qui insista tout de même sur certaines conditions contraignantes afin de s'assurer de la perpétuité religieuse de l'établissement. Poussée par sa foi chrétienne, il impliqua même son fils et son neveu dans le projet. C'est d'ailleurs à ces deux hommes que l'on doit le nom de l'établissement.
Bien que l'établissement fut ouvert à toutes les confessions, seule la religion catholique y était enseignée, ce qui ne manquait pas de faire grincer des dents plusieurs laïques et des personnes de d'autres confessions religieuses.
Au total, c'est une cinquantaine d'orphelins qu'on pouvait accueillir en ces murs. Hélas, malgré le don du bâtiment (accompagné d'un don de quelques milliers de francs), l'établissement est déficitaire. Déjà, à la fin des années trente, la ville se voit obligée de subventionner l'orphelinat afin de le garder ouvert.
Les années 50 marque une étape importante de l'établissement qui n'accueillait plus que quelques orphelins. Ces derniers furent progressivement remplacés par une quarantaine d'enfants issus de milieux difficiles (séparations, divorces, etc).
Hélas, le 16 mars 1953, l'orphelinat ferme ses portes, alors que sa situation financière était devenue catastrophique.
Dix ans plus tard, une nouvelle vocation à l'établissement est trouvée. Les locaux sont alors adaptés à une nouvelle clientèle: des handicapés que l'on accueille et à qui on offre des services spécialisés. Ils occuperont les locaux pendant plus d'une cinquante d'années, avant de déménager dans un bâtiment plus moderne, laissant derrière un édifice vétuste. Nous sommes en 2006 et c'est à partir de cette année-là que le site sera définitivement abandonné.
Alors que la structure est encore en bon état, un projet de logements a été annoncé l'automne dernier. Au total, le promoteur immobilier compte y construire 61 logements et plus de 17 maisons. Alors que les travaux devaient s'amorcer au printemps 2014, il n'y a, pour le moment, pas le moindre travail de commencé.
Véritable vestige d'une époque révolue, les écoles de rang du Québec rural étaient plus de 4 000 il y a à peine 70 ans. De 1829, avec l'adoption de l'Acte pour l'encouragement de l'éducation populaire, jusqu'en 1960 alors que la réforme du...
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