Le blog d'Urbex Playground

 

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La commercialisation de l’urbex

Je l’ai souvent dit : l’urbex n’est pas une philosophie issue d’un bloc monolithique. Chaque urbexeur la saupoudre à sa sauce et se l’approprie à sa façon. Certains préfèrent se balader sans prendre de photos alors que d’autres préfèrent y laisser leur trace. Je n’ai pas à les juger, bien que je n’aie pas à endosser leurs actions. L’urbex n’est pas un club où on obtient une carte de membre en suivant les lignes du parti.

Par contre, quand je tombe sur des sites qui cherchent à commercialiser l’urbex, ça me laisse un petit goût amer dans le fond de la gorge. Entendons-nous bien, je suis le premier à tirer profit de mes photos que je vends, des bandeaux publicitaires sur le site qui me rapportent quelques dollars et cette visibilité qui, ultimement, me permettent d’obtenir des contrats photographiques.

Mais quand je vois des gens essayer de commercialiser l’urbex comme s’il s’agissait d’un objet de consommation, ça m’irrite un peu plus. Que ça soit de vendre la localisation des spots, des t-shirts ou autres produits dérivés, je sens qu’on s’éloigne de plus en plus des racines du mouvement créé au début des années 1980.

Le dernier en liste est ce groupe français qui veut se définir comme une nouvelle compagnie d'Urbex à sensation et qui propose de dormir dans un spot abandonné si 500 likes sont atteints sur leur vidéo. Franchement ! Et après, qu’est-ce que ça sera ? « Partagez 1000 fois notre vidéo et venez avec nous »? « Atteignons 5000$ en dons et nous dévoilons tous nos spots »?

Définitivement, il commence à y avoir quelque chose de pourri au royaume de l’urbex…

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