On descend dans les égouts

Ça faisait un bail que je regardais les superbes photos des « drainers » de Montréal et d’ailleurs. Les « drainers » sont ces explorateurs qui explorent, photographient et documentent les égouts. Les adeptes pratiquant à Montréal cette discipline régulièrement se comptent pratiquement sur les doigts d’une main. Pourtant, les structures qu’ils explorent sont d’une grande beauté et les photos qu’ils en tirent sont incroyables.

Bon, on sera d’accord sur un point ou deux à ce qui a trait à la propreté des lieux. À vrai dire, on est plutôt loin de l’ambiance très léchée d’un studio de photo. Et l’odeur, bien que moins pire de ce qu’on pourrait s’attendre, est néanmoins à des années-lumière de cette petite odeur agréable de sapin de noël fraichement installé dans le salon.

Pourtant, c’est à l’extérieur du drain, d’où émane le gros de cette puanteur. Une fois sous terre, ça reste, somme toute (et donc, relativement), respirable. Un peu comme si vous restiez dans une salle de bain après avoir fait une selle. Ça pue, mais on s’habitue.

Pour le reste, oui, il y a des rats. Moins gros et plus discret à ce qu’on pourrait s’attendre. On a eu la « chance » d’en voir deux, mais pour le reste, parait que c’est plutôt rare de les voir. Et avant que vous demandiez, non, je n’ai vu ni alligator ni tortue ninja.

Les résidus qui se sont solidifiés au fond de cette eau noirâtre rendent l’avancée hasardeuse. Le non-initié a tendance à chercher l’équilibre sans toucher les murs, se rappelant qu’il veut prendre des photos sans trop salir son matériel. Au loin, un bruit incessant d’une chute d’eau arrive à couvrir les conversations qu’on essaie d’avoir.

L’humidité rend la photographie difficile, car il flotte en permanence un brouillard qui décourage le plus entêté des photographes. Au total, j’aurai pris qu’une dizaine de photos de qualité plutôt moyenne.

Bref, une autre visite s’impose, même si je n’ai toujours pas décidé si j’aimais ça ou non…

Par contre, je peux vous dire que même si je suis revenu très tard dans la nuit, j’ai quand même passé plus d’une heure à désinfecter tout mon matériel photo… 

Le centre jeunesse abandonné de Shelburne

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UPDATE - Message des propriétaires: L'endroit n'est plus abandonné. Une entreprise d'airsoft y tient de façon régulière des games.

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L'ancienne station satellitaire de Teleglobe

Construit en pleine forêt dans le petit hameau de Mill Village, la station de Teleglobe n’est plus l’ombre de ce qu’elle fut jadis. Construite en 1964 au coût de 9 millions de dollars, le vaste complexe faisait partie d’un vaste programme de satellites permettant la transmission de signaux téléphoniques et télévisuels entre l’Amérique du Nord et l’Europe.

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La vieille église protestante abandonnée

C’est en 1892 que débute la construction de l’église Saint-Andrew au sein de ce petit village gaspésien. Alors que le territoire était jadis occupé par les Micmacs, la région fut bientôt colonisée par des Écossais au XIXe siècle suivi par des Irlandais, des Anglais et des Jersiais. Au total, on dénombrait 825 habitants en 1825. Devenue une priorité pour les protestants, on construisit donc en l’espace de quelques années deux églises.

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La commercialisation de l’urbex

Je l’ai souvent dit : l’urbex n’est pas une philosophie issue d’un bloc monolithique. Chaque urbexeur la saupoudre à sa sauce et se l’approprie à sa façon. Certains préfèrent se balader sans prendre de photos alors que d’autres préfèrent y laisser leur trace. Je n’ai pas à les juger, bien que je n’aie pas à endosser leurs actions. L’urbex n’est pas un club où on obtient une carte de membre en suivant les lignes du parti.

Par contre, quand je tombe sur des sites qui cherchent à commercialiser l’urbex, ça me laisse un petit goût amer dans le fond de la gorge. Entendons-nous bien, je suis le premier à tirer profit de mes photos que je vends, des bandeaux publicitaires sur le site qui me rapportent quelques dollars et cette visibilité qui, ultimement, me permettent d’obtenir des contrats photographiques.

Mais quand je vois des gens essayer de commercialiser l’urbex comme s’il s’agissait d’un objet de consommation, ça m’irrite un peu plus. Que ça soit de vendre la localisation des spots, des t-shirts ou autres produits dérivés, je sens qu’on s’éloigne de plus en plus des racines du mouvement créé au début des années 1980.

Le dernier en liste est ce groupe français qui veut se définir comme une nouvelle compagnie d'Urbex à sensation et qui propose de dormir dans un spot abandonné si 500 likes sont atteints sur leur vidéo. Franchement ! Et après, qu’est-ce que ça sera ? « Partagez 1000 fois notre vidéo et venez avec nous »? « Atteignons 5000$ en dons et nous dévoilons tous nos spots »?

Définitivement, il commence à y avoir quelque chose de pourri au royaume de l’urbex…

Shannon Park

Construit en 1949 sur les rives du basin Bedford à Halifax, Shannon Park est un ancien site du ministère de la Défense nationale (MDF) qui s’étend sur plus de 96,5 acres (38,8 hectares).  Alors que le site a été progressivement abandonné au tournant de l’an 2000, c’est en 2003 que les derniers employés ont définitivement quitté.

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Les vieilles locomotives de Minas de Riotinto

L’exploitation minière de la région s’échelonne sur plus de 5 000 ans. Le paysage, aujourd’hui transformé à jamais, a des allures extraterrestres où le rouge, le jaune, le violet se mêlent au vert, au gris et à l’ocre.

La dizaine de trains abandonnés que compte le site aujourd’hui ne sont qu’une infime partie de ce paysage industriel qui s’est subitement arrêté en 1974. À son apogée, c’est plus de 150 trains qui parcourraient ce long et sinueux parcours qui s’étirait sur plus de 84 kilomètres. Chaque train comptait entre 20 et 50 wagons chargés à pleine capacité de pyrite.

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La vieille prison abandonnée du comté

Les idées de projets ne manquent pas pour cette vieille prison provinciale aujourd’hui abandonner. Fermée en 2001 suite à la construction d’un centre carcéral plus grand et plus moderne, ce sont plus d’une dizaine de projets qui ont été lancés en l’air au sujet de ce vieux bâtiment situé en plein centre-ville. Du refuge pour les sans-abris au studio de musique en passant par un petit gîte proposant des nuitées derrière les barreaux, ce sont autant de projets qui ne sont jamais concrétisés.

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Conférence sur l'urbex

Le 21 septembre prochain, vous êtes invités à venir assister à une conférence sur l'urbex à la Vitrine créative située à Beloeil. J'y expliquerai ce qu'est l'urbex, les implications judicières, mon travail et bien plus encore. Tous les détails sont disponibles sur la page de la vitrine. C'est un rendez-vous!

Les questions et commentaires sont les bienvenus.

La vieille usine de superstructures abandonnée

Plus d’un siècle de savoir-faire dans la construction de méga structure en acier, ça représente des centaines de projets réalisés d’un océan à l’autre. L’histoire de la compagnie débute en 1879 à Toronto où un groupe d’hommes d’affaires flairent la bonne affaire suite à l’imposition par le gouvernement Macdonald d’un tarif protectionniste et d’une importance hausse de la demande d’acier pour la construction du chemin de fer transcanadien.

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