L'aérodrome abandonné

Situé à quelques kilomètres de la commune Calzadilla de los Barros et ses 850 habitants, l’aérodrome abandonné date d’avant la guerre civile espagnole qui a eu lieu de 1936 à 1939 avec la victoire du général Franco.

Il fut d’ailleurs bombardé le 5 août 1936 par l’armée nationale de Franco, soit environ trois semaines après le début des hostilités.

Après la guerre, l’endroit a été occupé par des agriculteurs, et ce, jusqu’à la fin des années 1960. Ainsi, seuls les bâtiments sont demeurés intacts, le reste ayant fait place à des vignes.

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La maternité abandonnée

Fermée en 1981, cette maternité abandonnée se trouve à Kneževo en Croatie, à la frontière de la Hongrie et à seulement une vingtaine de kilomètres de la Serbie.

La commune est composée d’environ 960 habitants et est située dans le comté d’Osijek-Baranja. Ouvert dans les années 60, l’établissement faisait office « d’avant-poste » dans le sud du comté. Fort d’une riche histoire, la maternité se trouvait à la fin des années 30 dans un château, dit classique, d’une très grande beauté et que l’on nommait le directorat Belje.

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La maison du ministre

De l’extérieur, on remarque ses détails architecturaux et son fer forgé. Sans oublier ses balcons et sa structure hétéroclite qui se démarque de ce quartier aux immeubles résidentiels aux allures austères. Or, c’est en entrant que l’on découvre une bâtisse mystérieuse qui mélange riches moulures aux plafonds et voute aux allures sataniques.

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La visite qui s'invite!

Règle générale, la première exploration que l’on fait est la plus stressante. On est en terrain inconnu et le moindre bruit résonne à nos oreilles comme un coup de canon. À chaque étage, on s’attend à tomber sur des policiers prêts à nous menotter ou des junkies armés de barres à clous à la recherche de quoi payer leur prochain fix.

L’attrait de l’urbex est de plus en plus grand et, à la vue des milliers de photos que l’on trouve sur le web, de plus en plus de personnes désirent explorer ces lieux mystérieux que sont les endroits abandonnés.

Mais il faut dire que l’illégalité de la chose et les risques encourus a de quoi rebuter plusieurs personnes. Nombreux sont ceux qui ont alors le réflexe de se tourner vers ceux qui explorent déjà, cherchant ainsi à s’inviter lors de leurs prochaines explorations.

Sur Urbex Playground, vous êtes nombreux à m’envoyer des messages me demandant de si vous pouvez vous joindre à moi. Les demandes sont polies (parfois moins) mais mettons les choses au clair voulez-vous : je ne suis pas un guide. Je me balade dans ces endroits pour la photographie, pas pour y trimbaler des étrangers. Explorer ces endroits n’est pas mon métier et je ne veux pas être responsable d’une personne que je ne connais pas.

Pour moi, l’urbex est une passion qui se savoure en solitaire ou en petits groupes. Au-delà de trois, on finit par se marcher sur les pieds et l’inspiration se voit amputer de son espace vital.

Je vous assure que je suis flatté de ces attentions, mais recevoir des courriels qui tiennent en deux phrases et qui se résument à « J’aimerais explorer avec toi. Appelle-moi la prochaine fois », ça ressemble un peu trop à une bouteille lancée à la mer à contre-courant sans se donner la moindre chance.

Parfois, j’ai l’impression que plusieurs de ces demandes proviennent de gens trop paresseux pour trouver leurs propres lieux à explorer. Sur l’île de Montréal seulement, il doit y avoir une centaine de bâtisses abandonnées dont certains se retrouvent même sur les cartes postales. En moins d’une quinzaine de minutes sur Internet, n’importe qui est en mesure d’en trouver un minimum de deux ou trois. Alors quand je vois des gens m’écrire disant que c’est impossible de trouver des spots à Montréal, je reste perplexe face à leurs aptitudes à affronter la vie en général.

Bref, je suis toujours heureux de rencontrer et d’échanger sur l’urbex avec des passionnés, mais de là à jouer les guides touristiques ou à accepter n’importe quel friend request sur Facebook, gardons-nous une petite gêne. Du moins, le temps de se connaître un peu avant!  

La vieille usine de fabrication d’huile alimentaire

On ne peut pas dire que l’endroit est dans une forme resplendissante. L’eau s’infiltre par chaque petit trou du toit au point d’offrir en cette froide nuit d’hiver une patinoire sur chaque étage. D’ailleurs, la glace doit faire plus de huit centimètres d’épais.

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Teufelsberg : l’ancienne station de la NSA

L’origine de cette construction a de quoi surprendre. Il faut d’abord savoir qu’elle est située au sommet d’une montagne artificielle constituée de gravats et autres résidus issus des bâtiments détruits lors de la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, cette montagne est elle-même située sur une ancienne université militaire et technique nazie construite en béton armé que les Alliés ont été incapables de dynamiter. Son nom « Teufelsberg » signifie Montagne du diable et tire ses origines d’un étang du même nom situé à proximité.

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PY Lord infiltre l'urbex

C'est vendredi le 24 février prochain que sera diffusé l'épisode "Urbex" de la série Infiltration animé par Pierre-Yves Lord. Dans le cadre de l'émission, ce dernier infiltrera l'urbex "légal", ira ensuite s'amuser dans les égouts et fera un peu de rooftop.

Le résultat final s'étire sur 22 minutes, mais pour en arriver là, de nombreuses rencontres qui ont été nécessaires. Il fallait d’abord nous rassurer. Voir un spotlight sur une discipline qui se plait à passer justement sous le radar a de quoi effrayer le plus farouche des chevreuils.

Nos conditions sine qua none étaient donc nombreuses en échange de notre participation à cette émission: ne pas nommer les endroits abandonnés visités (sauf la prison pour laquelle une autorisation avait été obtenue), ne pas montrer les entrées sans accord, etc.

Malgré tout, l’expérience fut intéressante et le résultat, bien qu’amplifié avec l’ambiance musicale et narrative, est à la hauteur de ce que nous avions discuté. C’est donc un rendez-vous à Z télé vendredi le 24 février à 22h.

Le Charbonnage du Hasard de Cheratte: poussière de vie

Des bras contre du charbon

En 1900, la Belgique est le quatrième producteur de charbon au monde.

De nombreux travailleurs étrangers s'expatrient dans les différentes mines belges : turcs, portugais, polonais, grecs, maghrébins, etc.

Après la seconde guerre mondiale et la fermeture des frontières avec les pays de l’Est, l’immigration italienne devient dominante.

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La vieille cour à scrap

L’endroit a de quoi surprendre. Plus de 2 000 véhicules datant d’avant 1975 éparpillés dans un vaste boisé. Boisé qui s’est d’ailleurs fait un chemin à travers les carcasses rouillées qui sont lentement recouvertes d’une végétation qui reprend ses droits au fil des saisons.

Le propriétaire, Jean-Paul Colmor, est fort sympathique, bien que très bavard. C’est lui qui nous racontera qu’à cause de l’Expo 67, la ville de Montréal avait envoyé chez lui tous les véhicules abandonnés ou non plaqués qui se trouvait dans un rayon de plusieurs kilomètres autour des différentes attractions.

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Vice Québec parle d'Urbex Playground

Elle avait été donné il y a déjà plusieurs semaines, mais finalement, l'entrevue donnée à Tom Welcker de chez Vice Québec a été publiée ce matin. Jetez-y un coup d'oeil. Perso, je ne suis pas d'accord d'être considéré comme étant un instigateur du mouvement urbex au Québec (une liberté prise par Vice), mais pour le reste, c'est assez fidèle à la conversation que j'ai eu avec le journaliste fort sympathique.

Lisez l'article.

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