Ceci est l’histoire de l’industrie de fabrication de scies où les procédés ont peu évolué durant plusieurs décennies. Le résultat en est ce bâtiment qui a, certes, été agrandi au fil des années, mais dont l’intérieur a conservé son cachet d’antan...
Construite dans les années 1930, la tour d'aiguillage Wellington a cessé ses activités en 2000. Malgré les années qui ont passées et les graffiteurs qui sont venu s'y exprimer, la structure de la vieille tour est encore bien droite. Lorsqu'elle était en fonction, c'est de là qu'était géré les allées et venues des bateaux sur la canal Lachine afin de les coordonner avec les passages des trains sur le pont tournant situé à côté de l'édifice.
Bien qu'on ait évoqué un projet de revitalisation de la tour afin de la convertir en halte cycliste, force est d'admettre que rien n'a été fait depuis l'annonce du projet en 2008.
Pourtant, un an plus tôt, on évoquait déjà une mise en valeur de la tour Wellington à l'occasion de la réouverture du canal Lachine. On parlait même d'un centre d'interprétation ayant pour sujet le passé industriel du secteur. Hélas, le projet est mort dans l'oeuf.
En fait, la seule activité digne de mention à son sujet a été la cessation de ses équipements, dont une immense console, au musée ferroviaire de Saint-Constant, Exporail. Cette dernière est maintenant exposé au deuxième étage de la station Hays sur le site d'Exporail.
Aujourd'hui, les accès sont barricadés, mais lors de notre passage, la porte était grande ouverte. Côté équipement, il ne reste pratiquement rien, que quelques fils ici et là. Sinon, les murs sont recouverts de graffitis, les tuiles du plafond ont commencés à tomber et l'eau a commencé à s'infiltrer un peu partout.
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