L’exploitation minière de la région s’échelonne sur plus de 5 000 ans. Le paysage, aujourd’hui transformé à jamais, a des allures extraterrestres où le rouge, le jaune, le violet se mêlent au vert, au gris et à l’ocre.
La dizaine de trains abandonnés que compte le site aujourd’hui ne sont qu’une infime partie de ce paysage industriel qui s’est subitement arrêté en 1974. À son apogée, c’est plus de 150 trains qui parcourraient ce long et sinueux parcours qui s’étirait sur plus de 84 kilomètres. Chaque train comptait entre 20 et 50 wagons chargés à pleine capacité de pyrite.